La reforme bancaire en Italie a pour objectif premier d’encourager les fusions entre banques coopératives. Cette reforme est caractérisée par un ensemble de mesures prises par le gouvernement italien pour favoriser la consolidation du secteur et pour intervenir pour le cas des prêts non adéquats au bilan des banques.

Il s’agit de moderniser le secteur bancaire italien qui devrait s’améliorer en termes de rentabilité et de reprise du crédit.
Une réforme bancaire en Italie nécessaire pour traiter la question des créances douteuses
Entre 2008 et 2014, les créances douteuses se sont multipliées 4 fois plus, de 4% à 16% et représentent en fin de compte 22% du PIB italien. Ces créances douteuses sont évaluées à 350 milliards d’euros dont 197 milliards sont irrécouvrables. Les banques sont asphyxiées, ces créances ne fournissent pas de revenus, elles augmentent l’offre de crédits afin de compenser les pertes. Ainsi, la reforme bancaire en Italie devient une nécessité absolue afin de remédier l’écart trop aberrant entre la valeur comptable au bilan des banques et la valeur de marché des créances douteuses. La reforme bancaire en Italie doit mener à une vague fusion entre établissements bancaires de taille moyenne. La suppression des droits de vote multiples est prononcée malgré le refus de certains actionnaires.
Le système bancaire en Italie
Deux phases de grandes restructurations ont été subies par le système bancaire italien. Les grandes opérations de fusions/acquisition ont été arrêtées durant trois années à partir de 2002. Cela est dû à l’impact dégressif des fusions absorptions et transferts sur les actifs du système bancaire, de 42% à 8% durant les périodes d’opérations.

Une politique de guichets expansionniste a été mise en œuvre pour rattraper les défaillances. L’offre est devenue plus nombreuse due au développement d’activités dans le domaine de la banque de détail et aussi dans le domaine de la banque d’investissement. Les politiques commerciales deviennent plus combatives. Les établissements nationaux sont les plus concernés par le changement de comportement du système et de la reforme bancaire en Italie.